La perte de cheveux saisonnière est un phénomène naturel, mais encore méconnu. Pourtant, chaque année, de nombreuses personnes font face à une phase de perte soudaine et relativement conséquente, assez en tout cas pour les inquiéter parfois. Voilà pourquoi il est important de comprendre le mécanisme de Dame Nature. Non seulement vous saurez tout sur la perte de cheveux saisonnière, mais vous aurez également des astuces naturelles pour limiter la chute.
Comprendre la perte de cheveux saisonnière
Pour mieux appréhender le problème, il est essentiel de comprendre tous les enjeux d’une perte saisonnière. Ici, vous saurez tout sur ce mécanisme naturel.
Définition
Cette perte de cheveux est aussi appelée « effluvium télogène ». C’est lorsque les cheveux font une entrée prématurée en fin de cycle.
Bien que cette chute soit parfois impressionnante – entre 300 et 400 éléments par jour – elle reste un phénomène naturel, sans cause médicale, qui ne dure pas dans le temps.
À quel moment perd-on le plus ses cheveux ?
L’effluvium télogène concerne différentes causes.
La première, et la plus connue, est la perte dite saisonnière. Elle survient en période hivernale, répondant à une pousse accélérée en été.
Mais une chute soudaine et temporaire de ce type survient également après un accouchement, avec la chute brutale d’hormone ou après avoir subi un traumatisme physique (comme une opération) et/ou psychologique.
À savoir que cette perte ne doit pas durer plus de trois mois, au-delà, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour déterminer la cause.
Perte de cheveux saisonnière : comment limiter la chute ?
Bien que ce soit un mécanisme naturel, il est possible de ralentir le processus grâce à des moyens naturels et très efficaces.
La prévention
Toutes les solutions proposées ci-après sont à faire, de préférence, avant le début de cette perte saisonnière, de manière préventive.
Ainsi, plus vous vous y prendrez tôt et moins vous perdrez !
Opter pour une routine capillaire adaptée
Durant cette période, vos cheveux ont besoin d’une attention et d’une douceur toute particulière.
Si vous voulez éviter une perte trop brutale, je vous conseille d’adopter des soins lavants doux, sans sulfates ni produits chimiques agressifs. Ils maintiennent l’équilibre naturel du cuir chevelu et réduisent la chute des cheveux.
Optez également pour des soins hydratants et nourrissants pour votre cuir chevelu. Rappelez-vous : un cuir chevelu sain favorise la croissance et limite la chute !
Vos alliés cosmétiques anti-chute
Vous êtes entouré de produits soient-disant miracle qui stoppent la chute des cheveux, certains favoriseraient même la pousse.
Beaucoup d’entre eux n’ont pas de réels résultats.
En revanche, la science s’est intéressée de très près à un ingrédient naturel et a prouvé qu’il avait bien des propriétés anti-chute : l’huile essentielle de romarin. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous invite à lire en détail cet article.
Pour prendre soin de votre chevelure durant la perte de cheveux saisonnière, je vous recommande d’appliquer le sérum croissance, composé notamment de glycérine végétale hydratante et d’huile essentielle de romarin. Cette dernière vascularise le cuir chevelu et stimule la circulation sanguine – donc la pousse.
Ce soin va renforcer la fibre capillaire et limiter la chute de vos cheveux, tout en maintenant l’équilibre naturel de votre cuir chevelu.
Vous pouvez l’utiliser en bain d’huile, 1 à 2 fois par semaine. Il est aussi possible d’appliquer 2/3 gouttes sur vos longueurs et les pointes pour les protéger du soleil et des autres agressions extérieures.
L’huile d’Argan est également une alliée de taille. Riche en acides gras (oméga-3, oméga-6 et oméga-9), elle nourrit intensément le cuir chevelu et les follicules pileux. Elle contribue aussi à l’amélioration de la circulation sanguine, pour une croissance capillaire saine.
Les gestes à éviter
Lorsque vous entrez dans une phase de perte de cheveux, certains gestes sont à éviter, car ils risquent d’accentuer davantage le problème.
D’abord, limitez l’utilisation de coiffures serrées comme les queues de cheval ou les tresses qui exercent une pression excessive sur les follicules pileux et encouragent donc la chute.
Ensuite, réduisez l’utilisation d’outils chauffants tels que les fers à lisser et les sèche-cheveux. En effet, la chaleur excessive peut endommager les cheveux et aggraver la perte de cheveux saisonnière.
Adapter son alimentation lors d’une perte de cheveux saisonnière
Les produits capillaires sont de bons alliés, mais ne suffisent pas à palier une chute de cheveux temporaire. Il faut également adapter votre régime alimentaire.
Intégration d’aliments riches en nutriments essentiels
N’hésitez pas à intégrer dans vos menus des ingrédients à base de Vitamines A, C, B, B5, et B8 mais aussi de cystine. Cette dernière permet notamment de booster la croissance et de favoriser la résistance des cheveux et des ongles.
Seulement, comme elle est « semi-essentielle », l’organisme ne la produit pas naturellement, mais à l’aide d’acides aminés présents dans nos aliments :
- graines de moutarde ;
- spiruline ;
- morue séchée ;
- viande rouge ;
- noix ;
- œuf ;
- etc.
Compléments alimentaires pour combler des carences
En plus d’un régime alimentaire équilibré, vous pouvez vous tourner vers des compléments alimentaires.
Comme leur nom l’indique, ils sont là pour compléter un régime spécifique, ils ne suffiront pas seuls à maintenir l’équilibre de votre cuir chevelu ou à stopper la chute !
Afin de prévenir la chute de cheveux saisonnière, je vous conseille de débuter une cure avant le changement de saison.
Le stress, l’ennemi de nos cheveux
Comme expliqué plus haut, le stress est un facteur aggravant dans la chute des cheveux.
Impact direct du stress sur la perte de cheveux saisonnière
Alors, quel rapport entre le stress et la chute de cheveux ?
Parce que, si les cheveux connaissent une chute brutale d’hormones entre l’été et l’hiver, c’est aussi votre cas.
Après avoir passé des vacances reposantes, le retour au boulot et au train-train quotidien, couplé à une météo plus capricieuses, entraîne son lot d’émotions moroses et de stress.
Il faut savoir qu’à chaque fois que le corps rencontre le stress, physique ou émotionnel, il réagit en libérant notamment du cortisol, une hormone qui perturbe le cycle de croissance naturel du cheveu.
En plus, si la période d’angoisse dure dans le temps, cela entraîne un déséquilibre hormonal. Les follicules pileux se dirigent de manière précoce vers la phase télogène, la phase de repos, augmentant ainsi le nombre de pertes.
Enfin, lorsque vous êtes angoissé, vous avez tendance à vous gratter excessivement la tête ou à vous tirer les cheveux, des gestes qui fragilisent votre crinière à la longue !
Apprendre à gérer son angoisse
Vous l’aurez compris, stress et perte de cheveux ne font pas bon ménage.
Voilà pourquoi il est essentiel de gérer ces périodes d’angoisse à l’aide d’outil efficace, tels que :
- le yoga ;
- une activité sportive à l’extérieur ;
- des exercices de méditation ;
- la respiration ;
- une psychothérapie.
Se sentir bien dans sa tête permet de se sentir mieux dans son corps et ses cheveux !
Le mot de la fin
Vous savez tout sur la perte de cheveux saisonnière et les astuces naturelles pour limiter la chute.
Rappelez-vous qu’au-delà de trois mois de perte, il est recommandé de consulter un professionnel qui pourra en déterminer la cause et prescrire un traitement plus spécifique.